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3 avril 2022 7 03 /04 /avril /2022 19:14

La Société Alpine de philosophie (SAP) vous propose une Rencontre avec

Jean Caune

autour de son ouvrage  "faire théâtre de tout"

Ce livre examine la place du spectateur. Cette dernière, construite par la mise en scène, est interrogée à la lumière de nouveaux usages culturels, dans tous ses aspects : comportement sensible, références partagées…La représentation théâtrale est d’abord une relation sensible et intelligible entre la scène et la salle. La scène, où l’acteur agit, où  le corps se manifeste en action, et où la parole naît.. La salle, comme lieu où des spectateurs sont réunis pour participer à un évènement. Lorsque cette dernière advient, elle crée un espace particulier, l'espace théâtral, à considérer comme un lieu de pratiques culturelles spécifiques.                             

mercredi 13 avril à 18h à la Librairie Arthaud

23 Grande Rue, 38000 Grenoble

Jean Caune,  professeur émérite à l'Université Stendhal à Grenoble, il a enseigné  l'esthétique et les sciences de la communication. Il a également été comédien et metteur en scène et dirigé la Maison de la culture à Chambéry. Il a publié de nombreux travaux sur la communication, la culture scientifique et la communication culturelle.

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7 mars 2022 1 07 /03 /mars /2022 17:59

La Société Alpine de philosophie est heureuse de vous annoncer la reprise de son cycle de cours public

 

Cycle de Cours public: « Que faire de nos désirs ? »



« Malheur qui n’a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu'il possède. On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux » écrivait Rousseau dans La Nouvelle Héloïse.  Le désir est cet élan qui nous fait espérer, cette force qui nous porte à la vie mais il est aussi l’expression d’un manque fondamental que rien ne semble pouvoir combler parce qu’il ne s’épuise pas dans la possession de choses, mais traduit un manque d’être. La sagesse antique visait à nous apprendre à faire un bon usage de nos désirs.  Faut-il laisser libre cours à nos désirs ou chercher à les maîtriser ? Le problème est que nous désirons trop ou mal et c’est le mauvais usage que l’homme fait de ses désirs qui fait son malheur. Comment affirmer ses désirs sans se consumer ? A travers un parcours philosophique allant des Stoïciens à Spinoza, Nietzsche et la psychanalyse, nous tâcherons de penser que le rapport à nos désirs est d’abord un rapport éthique à soi.
 

- jeudi 17 mars à 18h30, Philippe Saltel: « Spinoza, une philosophie du désir » à  la bibliothèque Centre-ville - 10 Rue de la République à  Grenoble

     Philippe Saltel est Professeur à l'UGA, spécialiste de l’histoire de la philosophie morale et de David Hume dont il a traduit et annoté des oeuvres. Ses travaux l’ont amené à traiter des passions humaines, notamment de la haine à laquelle il a consacré deux ouvrages et à publier des études sur les ressorts de la vie morale et la contribution des philosophes à l'anthropologie morale.


Deux autres séances sont prévues:

- jeudi 7/04/ 2022 à 18h30 - Arnaud Sorosina: « Les métamorphoses du désir chez Nietzsche »- Professeur en classes préparatoire au lycée Champollion et chargé de cours à l'UGA. Spécialiste de Nietzsche, il a  publié plusieurs ouvrages sur le philosophe, notamment sa compréhension de l'histoire et de l'historicité et des éditions critiques de divers textes de Nietzsche.


- jeudi 5/05/2022 à 18h30 -  Thierry Vincent: « L’obscur objet du désir : Freud et la psychanalyse»- Psychiatre et psychanalyste, il a publié un ouvrage de référence sur la psychanalyse et des ouvrages spécialisés sur l’anorexie. Ses travaux portent aussi sur la société contemporaine dont il contribue par son regard à éclairer les enjeux: le rapport entre les sexes, le rapport à l’image, ou encore le phénomène religieux.

 

 

 

Cycle de cours - "Que faire de nos désirs ?"
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20 février 2022 7 20 /02 /février /2022 18:17

Voici le thème retenu pour les prochaines Rencontres Philosophiques d'Uriage !

Rencontres Philosophiques d’Uriage

14-15-16 octobre 2022

 

Comment habiter le monde ?

 

 

Présentation du thème

La crise sanitaire et écologique que nous traversons n’est que le symptôme d’une crise plus profonde qui touche notre rapport au monde et à la nature, la manière dont nous l’habitons et nous cohabitons avec les différentes espèces. La Modernité occidentale s’est construite sur un dualisme hommes/nature et sur l’exploitation de la nature comme d’un ensemble de ressources illimitées. Quelques siècles plus tard, les pratiques toujours plus nocives entraînées par une surexploitation des ressources nous placent face à la réalité de catastrophes naturelles d’une ampleur sans précédent, de chocs et d’effondrements successifs, aussi bien du vivant que du sens. L’essor impulsé par la technique moderne a fini par susciter les conditions de son propre dépassement, en rendant insoutenables ses conséquences environnementales et sociales.

Notre capacité à faire face au changement climatique, mais aussi à promouvoir un monde plus juste, suppose un remaniement profond de nos représentations sur la place de l’humain dans la nature et une remise en cause de notre manière de l’exploiter sans limite. Nous prenons peu à peu conscience de notre vulnérabilité et de notre dépendance à l’égard des écosystèmes. A l’heure où des projets prométhéens fous envisagent de vivre sur une autre planète, il nous faut repenser notre habitation de la Terre comme une cohabitation avec les autres vivants.

Nous sommes à l’aube d’un monde nouveau, mais nous peinons à penser et anticiper la forme nouvelle qu’il pourrait bien prendre, tant sont grandes les incertitudes. Le moment de crise que nous traversons est profond et s’apparente à une crise de civilisation et il ne pourra être surmonté sans repenser la manière dont nous habitons le monde. Comment rendre le monde plus habitable ? Comment prendre soin du monde qui vient, pour qu’il ne redevienne pas le « monde d’avant » ?

Rencontres Philosophiques d'Uriage 2022 - Thème
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6 février 2022 7 06 /02 /février /2022 13:39
Conférence de Thomas Boccon-Gibod, MCF en philosophie UGA : "Qu'est-ce que la souveraineté ?"
 
Vendredi 11 février à 18h
 
en partenariat avec l'IUAD antenne vercors.
 
Inscription obligatoire à l'adresse mail indiquée sur l'affiche.
 
"La souveraineté occupe une place importante dans le débat public actuel: la crise du Covid a accéléré une tendance qui était déjà nette depuis plusieurs années, comme le Brexit l'a illustré de manière spectaculaire. Mais que signifie exactement cette notion séculaire, et que peut-elle réellement apporter à la démocratie aujourd'hui, dans le contexte d'une interdépendance européenne et mondiale?"
Conférence "Qu'est-ce que la souveraineté ? Thomas Boccon-Gibod
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22 décembre 2021 3 22 /12 /décembre /2021 10:12

Retrouvez ci-dessous le programme de la saison 2022.


Des dates sont encore à préciser.

 

Programme saison 2022
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7 octobre 2021 4 07 /10 /octobre /2021 14:27

Interview de notre présidente dans le Dauphiné Libéré sur les RPU !

 

Rencontres Philosophiques d'Uriage - Article du Dauphiné Libéré
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6 octobre 2021 3 06 /10 /octobre /2021 14:02

Un article du petit Bulletin sur les Rencontres Philosophiques d'Uriage qui auront lieu ce week-end !

Judith Revel, Professeuse de Philosophie à l'Université Paris-Nanterre nous présentera son regard philosophique sur l'année écoulée !

 

Rencontres Philosophiques d'Uriage - Article du Petit Bulletin
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2 octobre 2021 6 02 /10 /octobre /2021 11:44

Retrouvez ci-dessous le programme des prochaines Rencontres Philosophiques d'Uriage sur le thème "Prisonniers du temps ?"

Plus d'informations sur le site des RPU :

http://www.rencontres-philosophiques-uriage.fr/

 

Programme Rencontres Philosophiques d'Uriage "Prisonniers du temps ?"
Programme Rencontres Philosophiques d'Uriage "Prisonniers du temps ?"

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14 juillet 2021 3 14 /07 /juillet /2021 15:57

L'édition des Rencontres Philosophiques d'Uriage sur le thème "Prisonniers du temps ?" initialement prévue en 2020 est reportée cet automne 2021 du 8 au 10 octobre.

Le programme est en cours de finalisation mais vous pourrez le retrouver sur le site des Rencontres qui s'est refait une beauté !

 

http://www.rencontres-philosophiques-uriage.fr/

 

Ci-dessous une présentation du thème et l'affiche.

 

La modernité se confond avec la vitesse et la vie moderne est en constante accélération. Jamais auparavant les moyens permettant de gagner du temps n’ont été aussi performants, grâce notamment aux moyens de transports et aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Et pourtant, jamais l’impression de manquer de temps n’a été si répandue, comme si nous n’étions plus maîtres de notre temps et de la manière d’en jouir. Il y a là un paradoxe étonnant : alors que l’accélération aurait dû libérer du temps et ralentir la pression temporelle, nous sommes en réalité pressés et accablés par la multiplicité des tâches. Dans toutes les sociétés occidentales, les individus souffrent du manque de temps et ont le sentiment de devoir courir toujours plus vite, de tout faire en urgence, non par pour accomplir plus de choses ou trouver une forme supérieure d’accomplissement, mais simplement pour pouvoir s’acquitter de leurs tâches et activités quotidiennes, parfois en pure perte. Pourquoi le temps nous échappe-t-il ainsi ? Comment comprendre cette nouvelle contrainte temporelle qui pèse sur l’individu et les sociétés ?
Qu’est-ce qui rend si pressé, si hors de lui, le lapin d’Alice au pays des merveilles ? L’urgence des instants qui se succèdent inlassablement en emportant ce que nous aspirions à être ? Ou la contrainte de la mesure par laquelle nous prétendons domestiquer le temps pour en faire un usage constructif et que la montre inséparable du lapin symbolise ? Ou les deux ? Mais alors il faudrait reconnaître que notre tentative de maîtrise du temps par la mesure quantitative est un échec tout à fait pernicieux : la mesure humaine ajoute à l’inexorable dépossession de soi la contrainte d’une construction orientée non par nous-mêmes mais par tel ou tel intérêt qui organise et finalise la durée. Ce fut longtemps le rythme de la nature avec ses saisons et ses terribles imprévus, ce fut longtemps aussi l’Église qui ordonne toute vie à une dimension éternelle, c’est aujourd’hui l’optimisation du profit qui prend la forme du culte de l’efficacité, de la rapidité, de l’indéfinie nouveauté et de la chasse aux « temps morts ».
Notre modernité ainsi trouve son illustration dans les exemples les plus spectaculaires de cette chasse aux temps morts. L’hyper taylorisation du travail actuel s’étend en effet peu à peu à tous les secteurs de la vie humaine : évoquons les arguments prétendument arithmétiques et d’un apparent bon sens enfantin avancés dans le débat français sur la « coûteuse » durée de la retraite ; évoquons les propositions « alléchantes » de découvrir le monde méditerranéen en 15 jours éclairés quotidiennement par les meilleurs spécialistes ou de faire en 10 jours sur les traces de Magellan le tour de la Terre de Feu ; évoquons aussi le régime d’urgence sous lequel nous vivons désormais, de l’hebdomadaire « alerte » météo au rappel de l’imminente catastrophe climatique, aussi lancinant que de peu d’effet ; évoquons enfin le désintérêt croissant pour la transmission, notamment fût-elle e simplement celle permise par l’éducation aux générations qui nous succèdent physique avec la natalité.
Chaque homme est peut-être un lapin de Lewis Carroll que la considération du temps interroge parce que la puissance de celui-ci est un défi, peut-être le défi premier de toute existence consciente d’elle-même : comment réussir à s’affirmer dans l’être, par quel usage du temps et selon quelles limites échapper à l’évanescence ? En cette recherche, que faire et que penser des mesures collectives qui, en prétendant homogénéiser et rendre consistant un monde pluriel, ne font, dans l’anxiété et souvent l’échec pour la plupart, que déposséder chacun de la seule chose qui lui soit impartie, une durée de vie ?
À l’horizon de ce questionnement initialement existentiel, la recherche sans doute métaphysique de l’être possible de l’homme comme du mode de réalité du temps lui-même. Il ne nous échappera pas cependant qu’elle entrelace l’interrogation morale portée par les vieilles sagesses antiques d’un côté – celle de la vie bonne - et de l’autre les exigences politiques d’une société accédant à l’autonomie terrestre – celles d’une appropriation commune des mesures du temps.
En cette période déroutante où le cours ordinaire de nos vies a été suspendu par des confinements successifs, méditer et philosopher sur le temps s'avère plus que nécessaire !
 
Chouette 1

 

Rencontres Philosophiques d'Uriage - Prisonniers du temps ?
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18 juin 2021 5 18 /06 /juin /2021 09:14

Nous vous proposons une rencontre avec Fabienne Martin-Juchat autour de son ouvrage "L'aventure du corps" édité aux Presses Universitaires de Grenoble (PUG) dans la collection "Rien d'impossible" dirigée par Thierry Ménissier.

Vendredi 25 juin à 18h à la Librairie Arthaud de Grenoble

 

https://www.librairie-arthaud.fr/agenda-100829/rencontre-avec-fabienne-martin-juchat/

 

https://www.pug.fr/produit/1880/9782706149351/l-aventure-du-corps

 

Fabienne Martin-Juchat est anthropologue de la communication corporelle et émotionnelle, docteure en sciences du langage et professeure en sciences de l'information et de la communication à l'Université Grenoble-Alpes.

Le corps et la communication corporelle au centre de la construction de l'identité humaine. Cet ouvrage propose une réflexion engagée à partir de recherches en anthropologie du corps et des émotions. La connaissance du corps, nécessaire pour l'émancipation, repose sur un dialogue entre la connaissance réflexive et la pratique des arts corporels, notamment ceux qui engagent le toucher. La crise sanitaire du COVID-19, en perturbant les usages sociaux qui impliquent la proximité avec autrui et favorisent la communication corporelle, paraissent menacer ces derniers-comment les réinventer pour préserver la construction harmonieuse de l'identité? Ensuite, à rebours du nouveau culte voué au "dieu corps" , tant par les puissances du capitalisme que par les discours qui, en prétendant résister à ce dernier, constituent de nouveaux bastions, comment accorder au corps ce qui lui est nécessaire, sans s'enfermer dans un nouveau narcissisme ?

Rencontre avec Fabienne Martin-Juchat autour de son ouvrage "L'aventure du corps"
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